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Kanye Unchained
Un article de Youssef Hindi (exclusivité E&R)
- Publié le : jeudi 22 décembre 2022
- Modifié le : vendredi 23 décembre 2022
- Mots-clés : Antiracisme; Barack Obama; Cinéma; Communautés; Culture; Désinformation; Donald Trump; États-Unis; George Soros; Histoire; Ingénierie sociale; Internet; Philosophie; Société
- Commentaires : 29
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- Source : E&R
Kanye Unchained
Un article de Youssef Hindi en exclusivité pour le site E&R
Sommaire
- Origines et parcours de Kanye West
- Le tournant conservateur : Kanye pro-Trump
- White Lives Matter
- Les Blancs, les Afro-Américains et les juifs
- Vers une alliance des conservateurs noirs et blancs ?
*
Le rappeur et producteur afro-américain Kanye West est entré en révolte depuis quelques années. Une période durant laquelle la star mondiale, qui a baigné dans le strass et les paillettes et qui s’est mariée à Kim Kardashian – une représentante de la superficialité et de la vulgarité – s’est attaqué au monde du show business, à ses anciens partenaires, et a désigné comme ennemis ceux qui contrôlent l’industrie de la musique. Comme l’avait fait Michael Jackson, quelques années avant de mourir.
Ce qui nous intéressera ici n’est pas la personne de Kanye West, mais les évolutions de fond que connaissent les États-Unis, la guerre civile froide qui la divise, et dont les positions de l’artiste afro-américain sont autant de symptômes. Les déclarations de Kanye West – quels que soient son ton et son agitation – traduisent des lames de fond sociologiques et idéologiques qu’il s’agit d’analyser.
Origines et parcours de Kanye West
Kanye West a grandi à Chicago dans une famille de la classe moyenne. Son père, Ray West, est un ancien membre des Black Panthers qui a fait des études d’anthropologie et de sociologie, et qui devint le premier afro-américain à travailler au The Atlanta Journal-Constitution [1] (de gauche). Sa mère, Donda William (d’origine angolaise), est aussi une intellectuelle. Elle est professeur d’anglais à l’université. Lorsqu’il a 10 ans, Kanye West s’installe avec sa mère en Chine où elle devient professeure à l’université de Nanjing. Le futur producteur et rappeur apprend alors à parler chinois.
Bon élève au lycée, très tôt porté vers l’art, Kanye West compose ses premières musiques au 7e grade (équivalent de la cinquième en France) qu’il vend à d’autres artistes. À la fin des années 1990, il intègre le label de Jay-Z, Roc-A-Fella Records, et compose des musiques pour de nombreux rappeurs et chanteurs, dont Jay-Z. Kanye West connaît une ascension avec ses deux premiers albums, The College Dropout (2004) et l’excellent Late Registration (2005). En 2004, il créé son propre label, GOOD Music, et il signe des artistes importants comme John Legend, Kid Cudi ou Common.
Kanye West se lance aussi dans la mode et collabore avec GAP, LVMH et Adidas.
En 2016, épuisé, Kanye West annule une tournée trois heures avant le début. Il aurait fait une crise psychotique et a séjourné au UCLA Medical Center de Los Angeles du 21 novembre au 30 novembre 2016. Hôpital où est décédé Michael Jackson.
Le tournant conservateur : Kanye pro-Trump
Kanye West apporte son soutien à Donald Trump durant la campagne présidentielle de 2016.
Invité sur Fox News, Donald Trump a affirmé que « quand Kanye a révélé (sa position) il y a quelques mois, quelque chose s’est passé, j’ai monté de 25 % dans les sondages. Du jamais-vu. Il est très suivi au sein de la communauté noire. Très, très suivi. J’ai beaucoup de soutien chez les Afro-Américains et ça s’est pas mal développé récemment avec Kanye » [2].
De son côté, Kanye West s’est dit admiratif du président Trump et du secteur industriel. Le président Trump le reçoit à la Maison-Blanche en 2018, puis déclare ailleurs : « Je l’aime beaucoup, c’est un ami à moi, je le connais depuis longtemps. »
- (ZIONIST) Donald Trump et Kanye West à la Maison-Blanche, le 11 octobre 2018
En 2020, Kanye West annonce sa candidature à la présidentielle en admettant que détourner de Joe Biden des voix de l’électorat noir en faveur de Trump ne le dérange pas [3].
« Dire que le vote noir est démocrate est une forme de racisme et de suprématie blanche », affirme Kanye West.
Il se déclare opposé à l’avortement et appelle le vaccin contre le Covid-19 « la marque de la Bête » [4], évoquant les effets secondaires graves.
Kanye West se rapproche aussi de Candace Owens, une afro-américaine,
conservatrice et pro-Trump qui œuvre au « Blexit », le détachement des
noirs américains du Parti démocrate. Candace Owens fait un travail
métapolitique, de guerre culturelle. En 2017, elle lance un site
internet et une chaîne YouTube de promotion du conservatisme auprès de
la communauté afro-américaine.
Elle est l’auteur d’un livre titré BLACK OUT : How Black America Can Make Its Second Escape from the Democrat Plantation (« Comment
l’Amérique noire peut faire sa deuxième évasion de la plantation
démocrate »), paru en 2020.
Si le parti démocrate est une plantation, les électeurs noirs seraient
alors des esclaves consentants, si l’on suit ce raisonnement.
Les candidats démocrates, Hillary Clinton et Joe Biden – sans parler
d’Obama – se sont effectivement exprimé comme des maîtres de
plantation. Ils assuraient qu’il n’y aurait pas de salut pour les
afro-américains en dehors du Parti démocrate.
En 2016, les minorités ont voté massivement contre leurs intérêts, pour Hillary Clinton, même si cette dernière a fait un score inférieur à celui de Barack Obama en 2012. 89 % de l’électorat afro-américain et 66 % des latinos ont voté pour Hillary. 8 % des électeurs afro-américains et 28 % des latinos ont voté pour Trump [5].
Quoi que l’on dise ou pense de Trump, les Noirs et les Latinos ont
fait partie des bénéficiaires de sa politique économique. En un an de
mandat, Trump a réduit le nombre de demandeurs d’allocations chômage
américains au plus bas depuis les années 1970. Et la baisse du chômage
afro-américain et latino, ainsi que celui des femmes, a atteint le
niveau le plus bas depuis l’année 2000.
Ces résultats économiques lui ont valu une progression dans
l’électorat des minorités en 2020. En 2016, sur 10 électeurs trumpistes,
2 étaient des Latinos, et en 2020 ils étaient 3 sur 10. Au total, Trump
a progressé de 3 % dans le vote des minorités : Hommes blancs : moins
5 ; femmes blanches : plus 2 ; hommes noirs : plus 4 ; femmes
noires : plus 4 ; hommes latinos : plus 3 ; femmes latinos : plus 3 ;
pour les autres minorités : plus 5. [6]
Musa al Gharbi, sociologue à l’université Columbia de New York, avait prédit que Donald Trump ferait encore mieux en 2020 qu’en 2016 avec ce vote des minorités. « En 2016, Trump avait déjà gagné 3 % chez les Noirs et 2 % chez les Hispaniques, ce qui lui avait permis de remporter le Wisconsin, l’Ohio, la Floride et la Pennsylvanie. » Il en a encore gagné presque autant en 2020. Et le sociologue de poser la question : « Si la perception raciste de Trump éloigne une partie des Blancs, pourquoi est-ce l’inverse chez ceux qui semblent être la cible de son racisme ? » [7]
La réalité est que Trump ne tenait pas de discours contre les Noirs, il visait spécifiquement les clandestins venus du Mexique et l’immigration en général. Or, ce discours anti-immigration recevait un très bon accueil chez les Noirs et les Latinos. Jonathan Smucker, sociologue à l’université de Berkeley (Californie), a réagi à la publication du sondage sur l’électorat de Trump issu des minorités : « La démographie n’est pas un destin. Ceux qui pensent que les basculements démographiques à long terme vont automatiquement donner une super majorité aux démocrates n’ont pas évalué correctement le dynamisme et la faculté d’adaptation extraordinaire du capitalisme racial. » [8]
Malgré cela, Joe Biden a tout de même fait un meilleur score que Trump auprès des minorités. Une victoire du candidat sénile qui interroge ; d’autant plus que des bulletins magiques sont apparus pour faire basculer l’élection du côté de Biden à la dernière minute.
White Lives Matter
Kanye West a défié le politiquement correct sur plusieurs terrains.
Il s’est attaqué récemment au mouvement sorosien Black Lives Matter.
Lors de la Fashion Week de Paris (du 26 septembre au 4 octobre
2022), où il a présenté sa nouvelle collection Yeezy, Kanye West est
apparu, en compagnie de Candace Owens, portant tous deux un tee-shirt
floqué du slogan « White Lives Matter ».
Lors d’une interview accordée à Mouloud Achour en France, Kanye West a expliqué la signification du slogan « White Lives Matter » :
« À un certain moment, j’ai vu des Blancs porter des t-shirts qui disaient "Black Lives Matter". Ils me rendaient un tel service en portant un t-shirt qui me rappelait que ma vie comptait, comme si je ne le savais pas déjà. Alors je me suis dit que j’allais leur rendre la pareille. Comme ça, les Blancs savent que leur vie est importante également. C’est comme quand vous regardez le documentaire Jeen-Yuhs et que la troisième partie du documentaire dit : "On aime tous Kanye, mais parfois, il faut lui couper la caméra. Il ne faut pas tout écouter. On sait que c’est un génie, mais n’hésitez pas à lui couper le micro lorsqu’il n’est pas d’accord avec ce qu’on vous dit." »
Et à la question « pourquoi dis-tu que Black Lives Matter est une arnaque ? », Kanye répond :
« Parce que ça a été prouvé. Il y a des personnes qui ont réussi à tirer des bénéfices de cette initiative. Les preuves existent. Pour aider les populations noires, on aura besoin de plus que des tee-shirts, plus qu’une maison à 6 millions de dollars.
Il nous faut ce qui nous a été promis. Comme on n’a jamais reçu nos 40 acres et une mule, on nous a mis dans une position où l’on a l’impression que nous devons avorter nos enfants. À New York, il y a plus d’enfants noirs qui sont avortés qu’il y a de naissances, aujourd’hui.
C’est similaire à ce qui s’est passé chez Gap. Ils ont promis des magasins, Adidas aussi, mais ils n’ont pas tenu leurs promesses. » [9]
Kanye West fait référence au détournement de millions de dollars par
des dirigeants de Black Lives Matter. L’un des dirigeants de Black Lives
Matter, Shalomyah Bowers a détourné 10 millions de dollars de dons fait
à BLM.
La cofondatrice de Black Lives Matters, Patrisse Cullors, a acheté
entre 2016 et 2021 quatre maisons pour une valeur de près de 3 millions
de dollars [10].
Elle a acheté également une maison à Los Angeles, dans le quartier chic
de Malibu, à 6 millions de dollars, en utilisant les fonds de la
fondation Black Lives Matter Global Network, qu’elle dirige à titre
bénévole [11].
Les Blancs, les Afro-Américains et les juifs
En 2013, année de sortie de son sixième album, Kanye West fait sa première déclaration politiquement incorrecte : « Les Noirs n’ont pas les mêmes rapports que les Juifs. Les Noirs n’ont pas les mêmes rapports que les gens du pétrole. »
L’organisation communautaire juive Anti-Defamation League l’accuse alors d’antisémitisme, et Louis Farrakhan prend sa défense.
Plus récemment, Kanye West a posté sur Twitter un message virulent, suite à la censure qu’il a subit sur Instagram : « Ce
soir, je suis un peu fatigué, mais une fois réveillé, les Juifs vont
subir la "Death Con 3" . Ce qui est amusant, c’est que je ne peux pas
être taxé d’antisémitisme car les Noirs sont, en réalité, également
juifs.
Vous vous êtes joués de moi et vous avez essayé de faire du chantage à
tous ceux qui se sont opposés à votre agenda. » [12]
Il s’en était également pris à Mark Zuckerberg, propriétaire d’Instagram : « Regarde ça, Mark », a écrit Kanye West, partageant une photo d’eux côte à côte. « Comment tu m’as viré d’Instagram ! Toi qui étais mon poto. »
Ce que « reproche » Kanye West à une partie des élites économiques juive est d’être « propriétaires
des voix noires (artistes noirs), que ce soit lorsque nous portons des
pulls Ralph Lauren, ou lorsque nous sommes utilisés pour signer avec un
label musical, ou lorsque l’on a un manager juif, ou lorsque nous
signons avec une équipe de basketball juive, ou lorsque nous sommes sur
une plateforme juive comme Disney » [13].
Kanye West n’est d’ailleurs pas le seul à évoquer le sujet. George Lucas, le créateur de Star Wars, a déclaré, après avoir vendu les studios Lucas à Walt Disney, « j’ai vendu mes enfants à des marchands d’esclaves » [14]. La raison en est qu’il a été écarté par Disney, alors qu’ils lui avaient promis de rester fidèle à son œuvre. « Ils n’avaient de toute façon pas très envie que je sois impliqué dans les nouveaux films, poursuit-il. Si j’y étais allé, je n’aurais causé que des problèmes, parce qu’ils ne faisaient pas ce que je voulais qu’ils fassent. J’aurais tout foutu en l’air », a expliqué George Lucas [15].
L’opération Black Lives Matter s’inscrit dans une stratégie politique que j’ai appelée « la violence par tiers interposé » [16].
Avant de rentrer dans le vif du sujet, schématisons cette relation à
trois. Le mouvement BLM a été créé et piloté par une partie de
l’oligarchie financière pour augmenter la tension entre les
Afro-Américains et les Blancs, et tout particulièrement les Blancs de
droite. C’est une opération politique, qui visait notamment à maintenir
les Noirs américains dans le giron du Parti démocrate. En outre, par le
déclenchement d’une guerre civile raciale entre Noirs et Blancs,
l’oligarchie américaine veut conjurer la véritable guerre civile froide
qui a démarrée, à savoir celle qui oppose le monde de la finance et le
monde de l’industrie, des travailleurs et des entrepreneurs, qu’ils
soient noirs ou blancs.
Reprenons la chronologie des faits. En juillet 2016, cinq policiers
blancs ont été tués à Dallas par un franc-tireur noir américain, vétéran
de la guerre en Afghanistan. C’était là un acte de vengeance pour les
bavures policières dont ont été victimes ses frères noirs.
Cet événement a été l’occasion pour Black Lives Matter de se faire
connaître du grand public, de surfer sur la vague et d’attiser la colère
des Noirs américains en accentuant les tensions raciales aux
États-Unis.
Black Lives Matter a été fondé en 2013. Dans la même période sortent des films comme Django Unchained et Twelve Years a Slave dont le contenu vise clairement à attiser la haine des Noirs envers les Blancs. Ces deux films ont été produit par des juifs américains et un israélien. Django Unchained a été produit par The Weinstein Company, créé par Bob et Harvey Weinstein, alias le porc d’Hollywood. Et Twelve Years a Slave a été produit par Arnon Milchan, ancien espion israélien, marchand d’armes et ami de Benyamin Netanyahou.
Cette stratégie de la tension entre Noirs et Blancs aux États-Unis est mise en œuvre à la fois par des pro-israéliens d’extrême droite et des juifs libéraux globalistes comme George Soros.
Dans un article du 17 juillet 2016, Pierre Hillard retrace la genèse des deux principales organisations qui « soutiennent » (comme la corde soutien le pendu) les minorités, Black Lives Matter et Democracy Alliance ; celle-ci a été « fondé en 2005 par Rob Stein, dont les activités multiples se sont manifestées en particulier en tant que chef de cabinet du bureau de l’administration Clinton/Gore de 1992 à 1993, cet institut promeut les idées progressistes dans les domaines politiques et éthiques en soutenant de nombreuses associations, dont Black Lives Matter (BLM, « Les vies noires comptent »), créée en 2013. Parmi les nombreux donateurs, on relève le nom de George Soros (ainsi que celui de son fils, Jonathan), milliardaire à l’origine de la création de l’Open Society Foundations promouvant les idées les plus libérales (politique, mœurs, droits des minorités, etc.) dans le cadre d’un monde sans frontières » [17].
Le Washington Times rapporte, dans un article du 14 janvier 2015, que George Soros a versé 33 millions de dollars à plusieurs groupes activistes noirs après le meurtre d’un membre de leur communauté par un policier blanc à Ferguson [18] :
« M. Soros a stimulé le mouvement de protestation à Ferguson en finançant et en mobilisant des groupes à travers les États-Unis pendant des années, selon des entretiens avec des acteurs clés et des dossiers financiers examinés par le Washington Times. En tout, M. Soros a donné au moins 33 millions de dollars en un an pour soutenir des groupes déjà établis qui ont enhardi la base, les militants de terrain à Ferguson, selon les dernières déclarations d’impôts de sa fondation à but non lucratif Open Society. Le lien financier entre M. Soros et les groupes d’activistes a donné naissance à un mouvement de protestation enflammé qui a transformé un événement criminel d’un jour dans le Missouri en une cause nationale célèbre 24 heures sur 24. »
Kenneth Zimmerman, directeur du programme US de la fondation de Soros, Open Society, affirme lors d’une interview accordée au Washington Times, que l’Open Society Foundations a fait des dons à ce type de groupes depuis sa création au début des années 90, et que, bien que les groupes impliqués dans les manifestations aient reçu des subventions de M. Soros, ils n’étaient en aucun cas dirigés pour protester à la demande de l’Open Society.
Monsieur Zimmerman compte sur la crédulité des lecteurs. On sait que la main qui donne est au-dessus de celle qui reçoit, et par conséquent, celui qui paye ordonne et dirige. Comme le rapporte le Washington Times, que l’on ne peut taxer de complotiste et d’antisémite :
« Les organisations parrainées par Soros ont aidé à mobiliser les protestations à Ferguson, en créant des coalitions de base sur le terrain, soutenues par une campagne nationale en ligne et dans les médias sociaux.
D’autres groupes financés par Soros se sont donnés pour mission de surveiller à distance et d’exploiter tout ce qui se rapportait à l’incident et qu’ils pouvaient présenter comme un faux pas conservateur, et de développer des recherches universitaires et des éditoriaux à diffuser aux médias pour maintenir l’histoire en vie. »
#BlackLivesMatter – un hashtag qui a été développé après le meurtre
de Trayvon Martin en Floride – a été créé par les féministes [19] Kassandra Frederique et Opal Tometi.
Kassandra Frederique est responsable politique à la Drug Policy Alliance [20], qui a été fondée par George Soros et qui reçoit 4 millions de dollars par an de sa fondation.
Opal Tometi, qui a contribué à la promotion de Black Lives Matter
sur les flux d’informations de la Drug Policy Alliance, dirige la Black
Alliance for Just Immigration, un groupe auquel M. Soros a donné 100 000
dollars en 2011, selon la déclaration d’impôts de sa fondation.
Avec le soutien d’organisations nationales de défense des droits civils et le financement de Soros, explique le Washington Times,
Black Lives Matter est passé d’un hashtag à un phénomène de médias
sociaux, avec une marche et une tournée en bus de #BlackLivesMatter en
septembre 2014.
« Plus de 500 d’entre nous ont voyagé depuis Boston, Chicago, Columbus, Detroit, Houston, Los Angeles, Nashville, Portland, Tucson, Washington, D.C., Winston-Salem, Caroline du Nord et d’autres villes pour soutenir les habitants de Ferguson et aider à transformer un moment local en un mouvement national », a écrit Akiba Solomon, journaliste à Colorlines, pour décrire l’événement.
Soros a donné 5,4 millions de dollars à Ferguson et Staten Island en 2014 pour aider à « faire avancer la réforme de la police, la responsabilité et la transparence publique », a déclaré l’Open SocietyFoundations dans un article de blog en décembre 2014. Environ la moitié de ces fonds ont été affectés à Ferguson, l’argent allant principalement à des groupes défendant les droits civiques : Organization for Black Struggle et Missourians Organizing for Reform, a déclaré la fondation.
L’une des organisations que M. Soros finance et qui a alimenté les manifestations à Ferguson est la Fondation Gamaliel (du nom du célèbre rabbin et maître du Talmud, Gamaliel l’Ancien [21], Ier siècle), un réseau d’organisations de terrain, interreligieuses et interraciales. Barack Obama a commencé sa carrière en tant qu’organisateur communautaire dans une filiale de Gamaliel à Chicago.
Par ailleurs, rapporte Pierre Hillard, « cet engagement se poursuit avec l’action d’un autre fils de George Soros, Alex. Ce dernier est le généreux donateur d’une association promouvant la justice sociale, les droits pour la cause LGBT ou encore la lutte contre les discriminations raciales : Bend the Arc PAC (PAC : Political Action Committee), comme le souligne la Jewish Telegraphic Agency (21 avril 2015). On peut relever aussi dans la liste des donateurs le nom de Paul Egerman. Or, celui-ci est aussi le trésorier de Democracy Alliance. Cette dernière, en liaison avec Black Lives Matter, a donné naissance à Campaign Zero, dont la figure de proue, Deray McKesson, poursuit l’objectif de concrétiser les ambitions de BLM ».
Dans le contexte de la confrontation entre Trump et l’État profond américain, Black Lives Matter a été utilisé par l’oligarchie judéo-américaine démocrate pour déstabiliser Donald Trump, en mettant les États-Unis à feu et à sang. Ce que les réseaux d’extrême gauche, Cohn-Bendit en tête, ont fait au général de Gaulle en 1968 avec l’aide de services secrets étrangers [22].
D’ailleurs, en janvier 2020, Soros prévenait Donald Trump : « Son problème est que les élections sont encore dans 10 mois et dans une situation révolutionnaire, c’est toute une vie. » [23]
Vers une alliance des conservateurs noirs et blancs ?
Le célèbre humoriste afro-américain Dave Chappelle a fait un sketch en novembre dernier qui a fait grand bruit et qui donne la température exacte de l’ambiance politico-idéologique dans l’Amérique d’aujourd’hui. Durant son stand-up, il a évoqué longuement Kanye West et Donald Trump pour illustrer la situation.
« Je vois aux infos maintenant que c’est la fin de l’ère Trump. OK, je peux comprendre qu’à New York vous y croyiez. Mais je vais être honnête avec vous, je vis dans l’Ohio au milieu des Blancs pauvres. Beaucoup d’entre vous ne comprennent pas pourquoi Trump est aussi populaire, mais je le comprends car je l’entends tous les jours. La raison pour laquelle il est aimé, c’est que les gens de l’Ohio n’ont jamais vu quelqu’un comme lui. C’est ce que j’appelle un menteur honnête.
Ce premier débat, je n’ai jamais rien vu de tel : un homme blanc milliardaire, criant "TOUT CE SYSTÈME EST CORROMPU !" Et de l’autre côté de la scène, il y avait cette femme blanche, Hillary Clinton et Barack Obama assis et le regardant, "‘non, c’est faux".
J’ai dit "attends une minute frère ! C’est ce qu’il vient de dire !"
Et le modérateur a dit "bien, Monsieur Trump, si le système est effectivement corrompu, comme vous le dîtes, quel sera votre preuve ?"
Tu te souviens de ce qu’il a répondu frère ? Il a dit "je sais que ce système est corrompu, car je l’utilise."
J’ai dit "nom de Dieu !"
Personne n’a jamais vu quelqu’un venant de l’intérieur de cette maison, sortant et disant aux roturiers "nous faisons tout ce que vous pensez que nous faisons à l’intérieur de cette maison". » [24]
Et l’humoriste a consacré une longue partie de son discours humoristique à la polémique opposant Kanye West et les Juifs.
« Je fais probablement ce métier depuis 35 ans maintenant, et au début de ma carrière j’ai appris qu’il y a deux mots que vous ne devez jamais prononcer ensemble. Et ces mots sont "les" et "Juifs". Je n’ai jamais vu quelqu’un bien se porter après avoir dit cela…
Il y a une règle. La règle des perceptions. S’ils sont noirs, c’est un gang. Si ce sont des Italiens, c’est la mafia. S’ils sont juifs, c’est une coïncidence et vous ne devez jamais en parler…
J’ai été à Hollywood, et il y a énormément de juifs, genre, beaucoup de juifs ! Mais ça ne veut rien dire.
Je peux comprendre que si vous avez quelques problèmes, vous quittez Hollywood et vous pouvez commencer à connecter quelques fils et vous pouvez avoir l’illusion que les Juifs dirigent le show business. Ce n’est pas être fou que de le penser, mais c’est être fou que de le dire ! » [25]
Pourtant, personne n’a jamais condamné le grand sociologue Max Weber quand il écrivait dans son fameux ouvrage L’Éthique protestante et l’Esprit du capitalisme :
« On dénombre par exemple pour l’année 1895 en Bade un capital assujetti à l’impôt sur le revenu de 954 060 marks pour 1 000 protestants ; de 589 000 marks pour 1 000 catholiques. Les juifs, avec plus de 4 millions de marks pour 1 000, arrivent il est vrai largement en tête. » [26]
C’est un fait économique que l’on n’aurait plus le droit de mettre en
évidence ? En tout cas, c’est au fond ce qui est reproché à Kanye.
Dans la tempête, Kanye West est attaqué par tous les libéraux
(gauchistes) médiatique, de P. Daddy à Jimmy Kimmel en passant par des
mannequins débiles et le fils de Will Smith. Mais Candace Owens et
Donald Trump ont refusé de lâcher Kanye West, même quand ce dernier
faisait l’éloge d’Adolf Hitler dont il apprécie le sens de l’esthétique.
Kanye a d’ailleurs dîné avec Donald Trump dans sa résidence de Miami en
novembre dernier.
Et, le 7 décembre 2022, le Rolling Stone Magazine publiait un article titré « Trump’s Jewish Allies Are "Begging" Him to Condemn Kanye. He’s Refusing » [27] (Les alliés juifs de Trump le "supplient" de condamner Kanye. Il refuse).
« D’éminents leaders juifs et des droits de l’homme font circuler une lettre demandant à l’ancien président de prendre ses distances avec West et Nick Fuentes. Un conseiller de Trump répond : "Je l’ai vue, et je m’en fiche".
Les activistes et dirigeants juifs républicains, ainsi que les éternels donateurs du GOP (NDA : Grand Old Party, surnom du Parti républicain), mènent une campagne de pression en coulisses pour forcer Donald Trump à dénoncer et à désavouer le rappeur Kanye West, ami et soutien politique de Trump par intermittence.
Cela ne marche pas.
Selon trois sources au fait de la situation, cet effort sur plusieurs fronts – et jusqu’à présent infructueux – pour amener Trump à dénoncer West fait suite au dîner "nazi" de l’ex-président à Mar-a-Lago le mois dernier avec Kanye West, qui débite des propos antisémites et hitlériens, et le chef de la jeunesse fasciste Nick Fuentes.
Des partisans juifs de haut niveau de Trump et des donateurs conservateurs pro-israéliens ont réclamé avec colère une audience avec l’ex-président. »
Les deux convives de Trump – qualifiés de nazis par des gens qui défendent le régime d’apartheid israélien – sont Kanye West, un Noir, et Nick Fuentes, un nationaliste américain d’origine hispanique (comme son nom l’indique) et italienne.
Peut-être l’ancien président des États-Unis a-t-il souvenance de la façon dont « ses alliés juifs » l’ont remercié pour la ferveur pro-israélienne qu’il a affiché durant tout son mandat.
Mais plus profondément que cela, cette alliance inédite entre des conservateurs blancs, et des représentants de la communauté afro-américaine, est un des résultats de la stratégie visant à les pousser à s’étriper. Cette stratégie à ceci de dangereux qu’elle peut avoir comme effet pervers de pousser dans les bras l’un de l’autre vos deux ennemis qui finissent par vous identifier comme leur ennemi commun.
Notes
[1] https://www.lezephyrmag.com/lameriq...
[2] https://www.nouvelobs.com/monde/201...
[3] https://www.forbes.com/sites/randal...
[4] https://www.francetvinfo.fr/culture...
[5] https://www.cairn.info/revue-l-euro...
[6] https://www.la-croix.com/Monde/Pres...
[7] https://www.la-croix.com/Monde/Pres...
[8] https://www.la-croix.com/Monde/Pres...
[9] https://www.youtube.com/watch?v=sV0...
[10] https://www.lefigaro.fr/internation...
[11] https://www.bvoltaire.fr/le-mouveme...
[12] https://fr.timesofisrael.com/kanye-...
[13] https://www.youtube.com/watch?v=Ho6...
[14] https://www.lefigaro.fr/cinema/2015....
[15] https://www.lefigaro.fr/cinema/2015...
[16] Voir mon analyse en détail dans mon ouvrage Occident et Islam – Tome 2, Sigest, 2018.
[17] https://www.bvoltaire.fr/parfum-de-...
[18] https://www.washingtontimes.com/new...
[19] https://medium.com/national-center-...
[20] https://www.drugpolicy.org/kassandr...
[21] Rabban Gamaliel est traditionnellement considéré comme le fils de Shimon ben Hillel I et le petit-fils de Hillel. Les sources rabbiniques n’établissent cependant pas de lien direct entre les familles de Hillel et de Gamaliel. Sa fille est mariée à Shimon ben Nathanael Cohen. Il devient président du Sanhédrin à la mort de Shammaï, tâche qui sera reprise par son fils Shimon ben Gamliel I. De nombreux descendants porteront son nom, jusqu’à Gamaliel VI. Source : Wikipédia. https://fr.wikipedia.org/wiki/Gamal...
[22] Sur le sujet, lire : Pierre-Antoine Plaquevent, Soros et la société ouverte, édition augmentée, 2020, éd. Culture & Racines.
[23] https://www.bnnbloomberg.ca/george-...
[24] https://www.youtube.com/watch?v=nWf...
[25] https://www.youtube.com/watch?v=cw4...
[26] Max Weber, L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme, 1904-1905, Flammarion, 2000, 4e ed. 2017, p. 71.
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UK’s Confraternity of Catholic Clergy publishes Letter against Vatican same-sex Blessings
French Theologian: “Invitation to schism”
VT Condemns the ETHNIC CLEANSING OF PALESTINIANS by USA/Israel
$ 280 BILLION US TAXPAYER DOLLARS INVESTED since 1948 in US/Israeli Ethnic Cleansing and Occupation Operation; $ 150B direct "aid" and $ 130B in "Offense" contractsSource: Embassy of Israel, Washington, D.C. and US Department of State.
in the cover image a group of British priests and the Prefect of Vatican’s Dicastery of Doctrinal of Faith cardinal Victor Fernandez who signed the Fiducia Supplicans declaration
An organisation representing some 500 priests in Britain has released a signed letter reaffirming the Church’s teaching regarding marriage and same-sex unions after “widespread confusion” following the Fiducia Supplicans declaration released by the Vatican.
As reported by Catholic Herald, the letter’s signatories at the Confraternity of Catholic Clergy explain they felt “impelled to re-assert the traditional teaching of the Catholic Church…which remains unchanged and unchangeable”.
The Confraternity’s response follows Fiducia Supplicans giving guidance on same-sex “couples” receiving “spontaneous” blessings which, the declaration insisted, must not convey a validation of “their status” or anything contrary to the Church’s teaching on marriage and sexuality.
However, the British clergy reply: “we see no situation in which such a blessing of a couple could be properly and adequately distinguished from some level of approval”.
They conclude “such pastoral blessings are pastorally and practically inadmissable”.
Unlike a similar 2015 Confraternity letter released and published in the Catholic Herald in response to the family synod, this time the organisation is not releasing a list of all involved because collecting signatory names “takes weeks”, the Catholic Herald was told.
On March 2015 almost 500 priests in Britain have signed a letter urging those attending this year’s family synod to issue a “clear and firm proclamation” upholding Church teaching on marriage.
In the letter, published by Catholic Herald, the priests write: “We wish, as Catholic priests, to re-state our unwavering fidelity to the traditional doctrines regarding marriage and the true meaning of human sexuality, founded on the Word of God and taught by the Church’s Magisterium for two millennia.”
Last year’s extraordinary synod provoked heated debate on the question of whether remarried Catholics should be permitted to receive Holy Communion – a proposal presented by retired German Cardinal Walter Kasper.
In what is thought to be an unprecedented step, 461 priests in Britain have joined together to urge synod participants to resist the proposal.
Theologian of University of Notre Dame: “Vatican’s guidance as an Invitation to Schism”
Unlike a similar 2015 Confraternity letter released and published in the Catholic Herald in response to the family synod, this time the organisation is not releasing a list of all involved because collecting signatory names “takes weeks”, the Catholic Herald was told.
Instead, the Confraternity chose to swiftly release an agreed statement, which follows similar actions by the US’s Bishop Barron and bishops’ conferences in Nigeria and Malawi.
«Roman Catholic Church teaches that being attracted to a person of the same sex is not a sin, but participating in homosexual acts are. Since becoming Pope in 2013, Pope Francis has taken steps to make the Church more welcoming to LGBTQ people without contradicting the faith’s moral doctrine» remark Russia Today.
Ulrich L. Lehner, a theology professor at the University of Notre Dame, was also among the critics of the Vatican’s guidance, saying that the message approved by the Pope “invites misunderstanding and will sow confusion.”
Lehner added that it could also lead to a divergence in the Church’s teachings. “It is, and I hate to say it, an invitation to schism,” he said.
However, the Vatican’s document states that the advice will ensure that more people “increase their trust in God,”which it said “must be nurtured, not hindered.”
Full text of the letter and list of signatories
The British Confraternity of Catholic Clergy, responding to widespread confusion over Catholic doctrine on same-sex unions and sexual behaviour outside of marriage, feel impelled to re-assert the traditional teaching of the Catholic Church (from the Catechism of the Catholic Church) which remains unchanged and unchangeable:
§2357
Basing itself on Sacred Scripture, which presents homosexual acts as acts of grave depravity, tradition has always declared that “homosexual acts are intrinsically disordered.” They are contrary to the natural law. They close the sexual act to the gift of life. They do not proceed from a genuine affective and sexual complementarity. Under no circumstances can they be approved.
§ 2391
Carnal union is morally legitimate only when a definitive community of life between a man and a woman has been established.
It is in this context that we must assess the recent document Fiducia Supplicans – which proposes a call for discernment which may lead to bestowing blessings on those in same-sex or unmarried unions. We note the noble pastoral desire to assist people to move forward by renewal of life and the call to conversion, building on all aspects of natural good will and virtue. Nevertheless, we see no situation in which such a blessing of a couple could be properly and adequately distinguished from some level of approval. Thus, it would inevitably lead to scandal – to the individuals concerned – to those involved directly or indirectly in the blessing – or to the minister himself. Furthermore, we fear that the practice of these blessings would confuse the faithful over the actual theology of marriage and human sexuality. Indeed, from the comments in the media over the past few days, and from concerns passed on to us by the faithful, we can already see such misunderstandings. We believe that genuine charity always follows true doctrine and that such blessings would work against the legitimate care a priest owes is flock. With honest parresia and from our own experience as pastors we conclude that such blessings are pastorally and practically inadmissable.
Holy See – Declaration Fiducia Supplicans On the Pastoral Meaning of Blessings
Presentation
Originally published by Holy See press service
This Declaration considers several questions that have come to this Dicastery in recent years. In preparing the document, the Dicastery, as is its practice, consulted experts, undertook a careful drafting process, and discussed the text in the Congressoof the Doctrinal Section of the Dicastery. During that time, the document was discussed with the Holy Father. Finally, the text of the Declaration was submitted to the Holy Father for his review, and he approved it with his signature.
While the subject matter of this document was being studied, the Holy Father’s response to the Dubia of some Cardinals was made known. That response provided important clarifications for this reflection and represents a decisive element for the work of the Dicastery. Since “the Roman Curia is primarily an instrument at the service of the successor of Peter” (Ap. Const. Praedicate Evangelium, II, 1), our work must foster, along with an understanding of the Church’s perennial doctrine, the reception of the Holy Father’s teaching.
As with the Holy Father’s above-mentioned response to the Dubia of two Cardinals, this Declaration remains firm on the traditional doctrine of the Church about marriage, not allowing any type of liturgical rite or blessing similar to a liturgical rite that can create confusion. The value of this document, however, is that it offers a specific and innovative contribution to the pastoral meaning of blessings, permitting a broadening and enrichment of the classical understanding of blessings, which is closely linked to a liturgical perspective. Such theological reflection, based on the pastoral vision of Pope Francis, implies a real development from what has been said about blessings in the Magisterium and the official texts of the Church. This explains why this text has taken on the typology of a “Declaration.”
It is precisely in this context that one can understand the possibility of blessing couples in irregular situations and same-sex couples without officially validating their status or changing in any way the Church’s perennial teaching on marriage.
This Declaration is also intended as a tribute to the faithful People of God, who worship the Lord with so many gestures of deep trust in his mercy and who, with this confidence, constantly come to seek a blessing from Mother Church.
Víctor Manuel Card. FERNÁNDEZ
Prefect – Dicastery Doctrinal of Faith
Introduction
1. The supplicating trust of the faithful People of God receives the gift of blessing that flows from the Heart of Christ through his Church. Pope Francis offers this timely reminder: “The great blessing of God is Jesus Christ. He is the great gift of God, his own Son. He is a blessing for all humanity, a blessing that has saved us all. He is the Eternal Word, with whom the Father blessed us ‘while we were still sinners’ (Rom. 5:8), as St. Paul says. He is the Word made flesh, offered for us on the cross.”[1]
2. Encouraged by such a great and consoling truth, this Dicastery has considered several questions of both a formal and an informal nature about the possibility of blessing same-sex couples and—in light of Pope Francis’ fatherly and pastoral approach—of offering new clarifications on the Responsum ad dubium[2] that the Congregation for the Doctrine of the Faith published on 22 February 2021.
3. The above-mentioned Responsum elicited numerous and varied reactions: some welcomed the clarity of the document and its consistency with the Church’s perennial teaching; others did not share the negative response it gave to the question or did not consider the formulation of its answer and the reasons provided in the attached Explanatory Note to be sufficiently clear. To meet the latter reaction with fraternal charity, it seems opportune to take up the theme again and offer a vision that draws together the doctrinal aspects with the pastoral ones in a coherent manner because “all religious teaching ultimately has to be reflected in the teacher’s way of life, which awakens the assent of the heart by its nearness, love, and witness.”[3]
I. The Blessing in the Sacrament of Marriage
4. Pope Francis’ recent response to the second of the five questions posed by two Cardinals[4] offers an opportunity to explore this issue further, especially in its pastoral implications. It is a matter of avoiding that “something that is not marriage is being recognized as marriage.”[5] Therefore, rites and prayers that could create confusion between what constitutes marriage—which is the “exclusive, stable, and indissoluble union between a man and a woman, naturally open to the generation of children”[6]—and what contradicts it are inadmissible. This conviction is grounded in the perennial Catholic doctrine of marriage; it is only in this context that sexual relations find their natural, proper, and fully human meaning. The Church’s doctrine on this point remains firm.
5. This is also the understanding of marriage that is offered by the Gospel. For this reason, when it comes to blessings, the Church has the right and the duty to avoid any rite that might contradict this conviction or lead to confusion. Such is also the meaning of the Responsum of the Congregation for the Doctrine of the Faith, which states that the Church does not have the power to impart blessings on unions of persons of the same sex.
6. It should be emphasized that in the Rite of the Sacrament of Marriage, this concerns not just any blessing but a gesture reserved to the ordained minister. In this case, the blessing given by the ordained minister is tied directly to the specific union of a man and a woman, who establish an exclusive and indissoluble covenant by their consent. This fact allows us to highlight the risk of confusing a blessing given to any other union with the Rite that is proper to the Sacrament of Marriage.
II. The Meaning of the Various Blessings
7. The Holy Father’s above-mentioned response invites us to broaden and enrich the meaning of blessings.
8. Blessings are among the most widespread and evolving sacramentals. Indeed, they lead us to grasp God’s presence in all the events of life and remind us that, even in the use of created things, human beings are invited to seek God, to love him, and to serve him faithfully.[7] For this reason, blessings have as their recipients: people; objects of worship and devotion; sacred images; places of life, of work, and suffering; the fruits of the earth and human toil; and all created realities that refer back to the Creator, praising and blessing him by their beauty.
The Liturgical Meaning of the Rite” of ’lessing
9. From a strictly liturgical point of view, a blessing requires that what is blessed be conformed to God’s will, as expressed in the teachings of the Church.
10. Indeed, blessings are celebrated by virtue of faith and are ordered to the praise of God and the spiritual benefit of his people. As the Book of Blessings explains, “so that this intent might become more apparent, by an ancient tradition, the formulas of blessing are primarily aimed at giving glory to God for his gifts, asking for his favors, and restraining the power of evil in the world.”[8] Therefore, those who invoke God’s blessing through the Church are invited to “strengthen their dispositions through faith, for which all things are possible” and to trust in “the love that urges the observance of God’s commandments.”[9] This is why, while “there is always and everywhere an opportunity to praise God through Christ, in the Holy Spirit,” there is also a care to do so with “things, places, or circumstances that do not contradict the law or the spirit of the Gospel.”[10] This is a liturgical understanding of blessings insofar as they are rites officially proposed by the Church.
11. Basing itself on these considerations, the Congregation for the Doctrine of the Faith’s Explanatory Note to its 2021 Responsum recalls that when a blessing is invoked on certain human relationships by a special liturgical rite, it is necessary that what is blessed corresponds with God’s designs written in creation and fully revealed by Christ the Lord. For this reason, since the Church has always considered only those sexual relations that are lived out within marriage to be morally licit, the Church does not have the power to confer its liturgical blessing when that would somehow offer a form of moral legitimacy to a union that presumes to be a marriage or to an extra-marital sexual practice. The Holy Father reiterated the substance of this Declaration in his Respuestas to the Dubia of two Cardinals.
12. One must also avoid the risk of reducing the meaning of blessings to this point of view alone, for it would lead us to expect the same moral conditions for a simple blessing that are called for in the reception of the sacraments. Such a risk requires that we broaden this perspective further. Indeed, there is the danger that a pastoral gesture that is so beloved and widespread will be subjected to too many moral prerequisites, which, under the claim of control, could overshadow the unconditional power of God’s love that forms the basis for the gesture of blessing.
13. Precisely in this regard, Pope Francis urged us not to “lose pastoral charity, which should permeate all our decisions and attitudes” and to avoid being “judges who only deny, reject, and exclude.”[11] Let us then respond to the Holy Father’s proposal by developing a broader understanding of blessings.
Blessings in Sacred Scripture
14. To reflect on blessings by gathering different points of view, we first need to be enlightened by the voice of Scripture.
15. “May the Lord bless you and keep you. May the Lord make his face shine upon you and be gracious to you. May the Lord lift up his countenance upon you and give you peace” (Num. 6:24-26). This “priestly blessing” we find in the Old Testament, specifically in the Book of Numbers, has a “descending” character since it represents the invocation of a blessing that descends from God upon man: it is one of the oldest texts of divine blessing. Then, there is a second type of blessing we find in the biblical pages: that which “ascends” from earth to heaven, toward God. Blessing in this sense amounts to praising, celebrating, and thanking God for his mercy and his faithfulness, for the wonders he has created, and for all that has come about by his will: “Bless the Lord, my soul, and all that is within me, bless his holy name!” (Ps. 103:1).
16. To God who blesses, we also respond by blessing. Melchizedek, King of Salem, blesses Abram (cf. Gen. 14:19); Rebekah is blessed by family members just before she becomes the bride of Isaac (cf. Gen. 24:60), who, in turn, blesses his son, Jacob (cf. Gen. 27:27). Jacob blesses Pharaoh (cf. Gen. 47:10), his own grandsons, Ephraim and Manasseh (cf. Gen. 48:20), and his twelve sons (cf. Gen. 49:28). Moses and Aaron bless the community (cf. Ex. 39:43; Lev. 9:22). The heads of households bless their children at weddings, before embarking on a journey, and in the imminence of death. These blessings, accordingly, appear to be a superabundant and unconditional gift.
17. The blessing found in the New Testament retains essentially the same meaning it had in the Old Testament. We find the divine gift that “descends,” the human thanksgiving that “ascends,” and the blessing imparted by man that “extends” toward others. Zechariah, having regained the use of speech, blesses the Lord for his wondrous works (cf. Lk. 1:64). Simeon, while holding the newborn Jesus in his arms, blesses God for granting him the grace to contemplate the saving Messiah, and then blesses the child’s parents, Mary and Joseph (cf. Lk. 2:34). Jesus blesses the Father in the famous hymn of praise and exultation he addressed to him: “I praise you, O Father, Lord of heaven and earth” (Mt.11:25).
18. In continuity with the Old Testament, in Jesus as well the blessing is not only ascending, referring to the Father, but is also descending, being poured out on others as a gesture of grace, protection, and goodness. Jesus himself implemented and promoted this practice. For example, he blessed children: “And he took them in his arms and blessed them, laying his hands upon them” (Mk. 10:16). And Jesus’ earthly journey will end precisely with a final blessing reserved for the Eleven, shortly before he ascends to the Father: “And lifting up his hands he blessed them. While he blessed them, he parted from them and was carried up into heaven” (Lk. 24:50-51). The last image of Jesus on earth is that of his hands being raised in the act of blessing.
19. In his mystery of love, through Christ, God communicates to his Church the power to bless. Granted by God to human beings and bestowed by them on their neighbors, the blessing is transformed into inclusion, solidarity, and peacemaking. It is a positive message of comfort, care, and encouragement. The blessing expresses God’s merciful embrace and the Church’s motherhood, which invites the faithful to have the same feelings as God toward their brothers and sisters.
A Theological-Pastoral Understanding of Blessings
20. One who asks for a blessing show himself to be in need of God’s saving presence in his life and one who asks for a blessing from the Church recognizes the latter as a sacrament of the salvation that God offers. To seek a blessing in the Church is to acknowledge that the life of the Church springs from the womb of God’s mercy and helps us to move forward, to live better, and to respond to the Lord’s will.
21. In order to help us understand the value of a more pastoral approach to blessings, Pope Francis urges us to contemplate, with an attitude of faith and fatherly mercy, the fact that “when one asks for a blessing, one is expressing a petition for God’s assistance, a plea to live better, and confidence in a Father who can help us live better.”[12] This request should, in every way, be valued, accompanied, and received with gratitude. People who come spontaneously to ask for a blessing show by this request their sincere openness to transcendence, the confidence of their hearts that they do not trust in their own strength alone, their need for God, and their desire to break out of the narrow confines of this world, enclosed in its limitations.
22. As St. Thérèse of the Child Jesus teaches us, this confidence “is the sole path that leads us to the Love that grants everything. With confidence, the wellspring of grace overflows into our lives […]. It is most fitting, then, that we should place heartfelt trust not in ourselves but in the infinite mercy of a God who loves us unconditionally […]. The sin of the world is great but not infinite, whereas the merciful love of the Redeemer is indeed infinite.”[13]
23. When considered outside of a liturgical framework, these expressions of faith are found in a realm of greater spontaneity and freedom. Nevertheless, “the optional nature of pious exercises should in no way be taken to imply an under-estimation or even disrespect for such practices. The way forward in this area requires a correct and wise appreciation of the many riches of popular piety, [and] of the potentiality of these same riches.”[14] In this way, blessings become a pastoral resource to be valued rather than a risk or a problem.
24. From the point of view of pastoral care, blessings should be evaluated as acts of devotion that “are external to the celebration of the Holy Eucharist and of the other sacraments.” Indeed, the “language, rhythm, course, and theological emphasis” of popular piety differ “from those of the corresponding liturgical action.” For this reason, “pious practices must conserve their proper style, simplicity, and language, [and] attempts to impose forms of ‘liturgical celebration’ on them are always to be avoided.”[15]
25. The Church, moreover, must shy away from resting its pastoral praxis on the fixed nature of certain doctrinal or disciplinary schemes, especially when they lead to “a narcissistic and authoritarian elitism, whereby instead of evangelizing, one analyzes and classifies others, and instead of opening the door to grace, one exhausts his or her energies in inspecting and verifying.”[16] Thus, when people ask for a blessing, an exhaustive moral analysis should not be placed as a precondition for conferring it. For, those seeking a blessing should not be required to have prior moral perfection.
26. In this perspective, the Holy Father’s Respuestas aid in expanding the Congregation for the Doctrine of the Faith’s 2021 pronouncement from a pastoral point of view. For, the Respuestas invite discernment concerning the possibility of “forms of blessing, requested by one or more persons, that do not convey an erroneous conception of marriage”[17] and, in situations that are morally unacceptable from an objective point of view, account for the fact that “pastoral charity requires us not to treat simply as ‘sinners’ those whose guilt or responsibility may be attenuated by various factors affecting subjective imputability.”[18]
27. In the catechesis cited at the beginning of this Declaration, Pope Francis proposed a description of this kind of blessing that is offered to all without requiring anything. It is worth reading these words with an open heart, for they help us grasp the pastoral meaning of blessings offered without preconditions: “It is God who blesses. In the first pages of the Bible, there is a continual repetition of blessings. God blesses, but humans also give blessings, and soon it turns out that the blessing possesses a special power, which accompanies those who receive it throughout their lives, and disposes man’s heart to be changed by God. […] So we are more important to God than all the sins we can commit because he is father, he is mother, he is pure love, he has blessed us forever. And he will never stop blessing us. It is a powerful experience to read these biblical texts of blessing in a prison or in a rehabilitation group. To make those people feel that they are still blessed, notwithstanding their serious mistakes, that their heavenly Father continues to will their good and to hope that they will ultimately open themselves to the good. Even if their closest relatives have abandoned them, because they now judge them to be irredeemable, God always sees them as his children.”[19]
28. There are several occasions when people spontaneously ask for a blessing, whether on pilgrimages, at shrines, or even on the street when they meet a priest. By way of example, we can refer to the Book of Blessings, which provides several rites for blessing people, including the elderly, the sick, participants in a catechetical or prayer meeting, pilgrims, those embarking on a journey, volunteer groups and associations, and more. Such blessings are meant for everyone; no one is to be excluded from them. In the introduction to the Order for the Blessing of Elderly People, forexample, it is stated that the purpose of this blessing is “so that the elderly themselves may receive from their brethren a testimony of respect and gratitude, while together with them, we give thanks to the Lord for the favors they received from him and for the good they did with his help.”[20] In this case, the subject of the blessing is the elderly person, for whom and with whom thanks is being given to God for the good he has done and for the benefits received. No one can be prevented from this act of giving thanks, and each person—even if he or she lives in situations that are not ordered to the Creator’s plan—possesses positive elements for which we can praise the Lord.
29. From the perspective of the ascending dimension, when one becomes aware of the Lord’s gifts and his unconditional love, even in sinful situations—particularly when a prayer finds a hearing—the believer’s heart lifts its praise to God and blesses him. No one is precluded from this type of blessing. Everyone, individually or together with others, can lift their praise and gratitude to God.
30. The popular understanding of blessings, however, also values the importance of descending blessings. While “it is not appropriate for a Diocese, a Bishops’ Conference, or any other ecclesial structure to constantly and officially establish procedures or rituals for all kinds of matters,”[21] pastoral prudence and wisdom—avoiding all serious forms of scandal and confusion among the faithful—may suggest that the ordained minister join in the prayer of those persons who, although in a union that cannot be compared in any way to a marriage, desire to entrust themselves to the Lord and his mercy, to invoke his help, and to be guided to a greater understanding of his plan of love and of truth.
III. Blessings of Couples in Irregular Situations and of Couples of the Same Sex
31. Within the horizon outlined here appears the possibility of blessings for couples in irregular situations and for couples of the same sex, the form of which should not be fixed ritually by ecclesial authorities to avoid producing confusion with the blessing proper to the Sacrament of Marriage. In such cases, a blessing may be imparted that not only has an ascending value but also involves the invocation of a blessing that descends from God upon those who—recognizing themselves to be destitute and in need of his help—do not claim a legitimation of their own status, but who beg that all that is true, good, and humanly valid in their lives and their relationships be enriched, healed, and elevated by the presence of the Holy Spirit. These forms of blessing express a supplication that God may grant those aids that come from the impulses of his Spirit—what classical theology calls “actual grace”—so that human relationships may mature and grow in fidelity to the Gospel, that they may be freed from their imperfections and frailties, and that they may express themselves in the ever-increasing dimension of the divine love.
32. Indeed, the grace of God works in the lives of those who do not claim to be righteous but who acknowledge themselves humbly as sinners, like everyone else. This grace can orient everything according to the mysterious and unpredictable designs of God. Therefore, with its untiring wisdom and motherly care, the Church welcomes all who approach God with humble hearts, accompanying them with those spiritual aids that enable everyone to understand and realize God’s will fully in their existence.[22]
33. This is a blessing that, although not included in any liturgical rite,[23] unites intercessory prayer with the invocation of God’s help by those who humbly turn to him. God never turns away anyone who approaches him! Ultimately, a blessing offers people a means to increase their trust in God. The request for a blessing, thus, expresses and nurtures openness to the transcendence, mercy, and closeness to God in a thousand concrete circumstances of life, which is no small thing in the world in which we live. It is a seed of the Holy Spirit that must be nurtured, not hindered.
34. The Church’s liturgy itself invites us to adopt this trusting attitude, even in the midst of our sins, lack of merits, weaknesses, and confusions, as witnessed by this beautiful Collect from the Roman Missal: “Almighty ever-living God, who in the abundance of your kindness surpass the merits and the desires of those who entreat you, pour out your mercy upon us to pardon what conscience dreads and to give what prayer does not dare to ask” (Collect for the Twenty-Seventh Sunday of Ordinary Time). How often, through a pastor’s simple blessing, which does not claim to sanction or legitimize anything, can people experience the nearness of the Father, beyond all “merits” and “desires”?
35. Therefore, the pastoral sensibility of ordained ministers should also be formed to perform blessings spontaneously that are not found in the Book of Blessings.
36. In this sense, it is essential to grasp the Holy Father’s concern that these non-ritualized blessings never cease being simple gestures that provide an effective means of increasing trust in God on the part of the people who ask for them, careful that they should not become a liturgical or semi-liturgical act, similar to a sacrament. Indeed, such a ritualization would constitute a serious impoverishment because it would subject a gesture of great value in popular piety to excessive control, depriving ministers of freedom and spontaneity in their pastoral accompaniment of people’s lives.
37. In this regard, there come to mind the following words of the Holy Father, already quoted in part: “Decisions that may be part of pastoral prudence in certain circumstances should not necessarily become a norm. That is to say, it is not appropriate for a Diocese, a Bishops’ Conference, or any other ecclesial structure to constantly and officially establish procedures or rituals for all kinds of matters […]. Canon Law should not and cannot cover everything, nor should the Episcopal Conferences claim to do so with their various documents and protocols, since the life of the Church flows through many channels besides the normative ones.”[24] Thus Pope Francis recalled that “what is part of a practical discernment in particular circumstances cannot be elevated to the level of a rule” because this “would lead to an intolerable casuistry.”[25]
38. For this reason, one should neither provide for nor promote a ritual for the blessings of couples in an irregular situation. At the same time, one should not prevent or prohibit the Church’s closeness to people in every situation in which they might seek God’s help through a simple blessing. In a brief prayer preceding this spontaneous blessing, the ordained minister could ask that the individuals have peace, health, a spirit of patience, dialogue, and mutual assistance—but also God’s light and strength to be able to fulfill his will completely.
39. In any case, precisely to avoid any form of confusion or scandal, when the prayer of blessing is requested by a couple in an irregular situation, even though it is expressed outside the rites prescribed by the liturgical books, this blessing should never be imparted in concurrence with the ceremonies of a civil union, and not even in connection with them. Nor can it be performed with any clothing, gestures, or words that are proper to a wedding. The same applies when the blessing is requested by a same-sex couple.
40. Such a blessing may instead find its place in other contexts, such as a visit to a shrine, a meeting with a priest, a prayer recited in a group, or during a pilgrimage. Indeed, through these blessings that are given not through the ritual forms proper to the liturgy but as an expression of the Church’s maternal heart—similar to those that emanate from the core of popular piety—there is no intention to legitimize anything, but rather to open one’s life to God, to ask for his help to live better, and also to invoke the Holy Spirit so that the values of the Gospel may be lived with greater faithfulness.
41. What has been said in this Declaration regarding the blessings of same-sex couples is sufficient to guide the prudent and fatherly discernment of ordained ministers in this regard. Thus, beyond the guidance provided above, no further responses should be expected about possible ways to regulate details or practicalities regarding blessings of this type.[26]
IV. The Church is the Sacrament of God’s Infinite Love
42. The Church continues to lift up those prayers and supplications that Christ himself—with loud cries and tears—offered in his earthly life (cf. Heb. 5:7), and which enjoy a special efficacy for this reason. In this way, “not only by charity, example, and works of penance, but also by prayer does the ecclesial community exercise a true maternal function in bringing souls to Christ.”[27]
43. The Church is thus the sacrament of God’s infinite love. Therefore, even when a person’s relationship with God is clouded by sin, he can always ask for a blessing, stretching out his hand to God, as Peter did in the storm when he cried out to Jesus, “Lord, save me!” (Mt. 14:30). Indeed, desiring and receiving a blessing can be the possible good in some situations. Pope Francis reminds us that “a small step, in the midst of great human limitations, can be more pleasing to God than a life which appears outwardly in order but moves through the day without confronting great difficulties.”[28]In this way, “what shines forth is the beauty of the saving love of God made manifest in Jesus Christ, who died and rose from the dead.”[29]
44. Any blessing will be an opportunity for a renewed proclamation of the kerygma, an invitation to draw ever closer to the love of Christ. As Pope Benedict XVI taught, “Like Mary, the Church is the mediator of God’s blessing for the world: she receives it in receiving Jesus and she transmits it in bearing Jesus. He is the mercy and the peace that the world, of itself, cannot give, and which it needs always, at least as much as bread.”[30]
45. Taking the above points into account and following the authoritative teaching of Pope Francis, this Dicastery finally wishes to recall that “the root of Christian meekness” is “the ability to feel blessed and the ability to bless […]. This world needs blessings, and we can give blessings and receive blessings. The Father loves us, and the only thing that remains for us is the joy of blessing him, and the joy of thanking him, and of learning from him […] to bless.”[31] In this way, every brother and every sister will be able to feel that, in the Church, they are always pilgrims, always beggars, always loved, and, despite everything, always blessed.
Víctor Manuel Card. FERNÁNDEZ
Prefect
Mons. Armando MATTEO
Secretary for the Doctrinal Section
Ex Audientia Die 18 December 2023
Francis
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[1] Francis, Catechesis on Prayer: The Blessing (2 December 2020).
[2] Cf. Congregatio pro Doctrina Fidei, «Responsum» ad «dubium» de benedictione unionem personarum eiusdem sexus et Nota esplicativa (15 March 2021): AAS 113 (2021), 431-434.
[3] Francis, Ap. Exhort. Evangelii Gaudium (24 November 2013), no. 42: AAS 105 (2013), 1037-1038.
[4] Cf. Francis, Respuestas a los Dubia propuestos por dos Cardenales (11 July 2023).
[5] Ibid., ad dubium 2, c.
[6] Ibid., ad dubium 2, a.
[7] Cfr. Rituale Romanum ex decreto Sacrosancti Oecumenici Concilii Vaticani II instauratum auctoritate Ioannis Pauli PP. II promulgatum, De Benedictionibus, Praenotanda, Editio typica, Libreria Editrice Vaticana, Città del Vaticano 2013, no. 12.
[8] Ibid., no. 11: “Quo autem clarius hoc pateat, antiqua ex traditione, formulae benedictionum eo spectant ut imprimis Deum pro eius donis glorificent eiusque impetrent beneficia atque maligni potestatem in mundo compescant.”
[9] Ibid., no. 15: “Quare illi qui benedictionem Dei per Ecclesiam expostulant, dispositiones suas ea fide confirment, cui omnia sunt possibilia; spe innitantur, quae non confundit; caritate praesertim vivificentur, quae mandata Dei servanda urget.”
[10] Ibid., no. 13: “Semper ergo et ubique occasio praebetur Deum per Christum in Spiritu Sancto laudandi, invocandi eique gratias reddendi, dummodo agatur de rebus, locis, vel adiunctis quae normae vel spiritui Evangelii non contradicant.”
[11] Francis, Respuestas a los Dubia propuestos por dos Cardenales, ad dubium 2, d.
[12] Ibid., ad dubium 2, e.
[13] Francis, Ap. Exhort. C’est la Confiance (15 October 2023), nos. 2, 20, 29.
[14] Congregation for Divine Worship and the Discipline of the Sacraments, Directory on Popular Piety and the Liturgy. Principles and Guidelines (9 April 2002), no. 12.
[15] Ibid., no. 13.
[16] Francis, Exhort. Ap. Evangelii Gaudium (24 November 2013), no. 94: AAS 105 (2013), 1060.
[17] Francis, Respuestas a los Dubia propuestos por dos Cardenales, ad dubium 2, e.
[18] Ibid., ad dubium 2, f.
[19] Francis, Catechesis on Prayer: The Blessing (2 December 2020).
[20] De Benedictionibus, no. 258: “Haec benedictio ad hoc tendit ut ipsi senes a fratribus testimonium accipiant reverentiae grataeque mentis, dum simul cum ipsis Domino gratias reddimus pro beneficiis ab eo acceptis et pro bonis operibus eo adiuvante peractis.”
[21] Francis, Respuestas a los Dubia propuestos por dos Cardenales, ad dubium 2, g.
[22] Cf. Francis, Post-Synodal Ap. Exhort. Amoris Laetitia (19 March 2016), no. 250: AAS 108 (2016), 412-413.
[23] Cf. Congregation for Divine Worship and the Discipline of the Sacraments, Directory on Popular Piety and the Liturgy (9 April 2002), no. 13: “The objective difference between pious exercises and devotional practices should always be clear in expressions of worship. […] Acts of devotion and piety are external to the celebration of the Holy Eucharist, and of the other sacraments.”
[24] Francis, Respuestas a los Dubia propuestos por dos Cardenales, ad dubium 2, g.
[25] Francis, Post-Synodal Ap. Exhort. Amoris Laetitia (19 March 2016), no. 304: AAS 108 (2016), 436.
[26] Cf. ibid.
[27] Officium Divinum ex decreto Sacrosancti Oecumenici Concilii Vaticani II instauratum auctoritate Pauli PP. VI promulgatum, Liturgia Horarum iuxta Ritum Romanum, Institutio Generalis de Liturgia Horarum, Editio typica altera, Libreria Editrice Vaticana, Città del Vaticano 1985, no. 17: “Itaque non tantum caritate, exemplo et paenitentiae operibus, sed etiam oratione ecclesialis communitas verum erga animas ad Christum adducendas maternum munus exercet.”
[28] Francis, Ap. Exhort. Evangelii Gaudium (24 November 2013), no. 44: AAS 105 (2013), 1038-1039.
[29] Ibid., no. 36: AAS 105 (2013), 1035.
[30] Benedict XVI, Homily on the Solemnity of Mary, Mother of God. 45th World Day of Peace, Vatican Basilica (1 January 2012): Insegnamenti VIII, 1 (2012), 3.
[31] Francis, Catechesis on Prayer: The Blessing (2 December 2020).
Fabio is investigative journalist since 1991. Now geopolitics, intelligence, military, SARS-Cov-2 manmade, NWO expert and Director-founder of Gospa News: a Christian Information Journal.
His articles were published on many international media and website as SouthFront, Reseau International, Sputnik Italia, United Nation Association Westminster, Global Research, Kolozeg and more…
Most popolar investigation on VT is:
Fabio Giuseppe Carlo Carisio, born on 24/2/1967 in Borgosesia, started working as a reporter when he was only 19 years old in the alpine area of Valsesia, Piedmont, his birth region in Italy. After studying literature and history at the Catholic University of the Sacred Heart in Milan, he became director of the local newspaper Notizia Oggi Vercelli and specialized in judicial reporting.
For about 15 years he is a correspondent from Northern Italy for the Italian newspapers Libero and Il Giornale, also writing important revelations on the Ustica massacre, a report on Freemasonry and organized crime.
With independent investigations, he collaborates with Carabinieri and Guardia di Finanza in important investigations that conclude with the arrest of Camorra entrepreneurs or corrupt politicians.
In July 2018 he found the counter-information web media Gospa News focused on geopolitics, terrorism, Middle East, and military intelligence.
In 2020 published the book, in Italian only, WUHAN-GATES – The New World Order Plot on SARS-Cov-2 manmade focused on the cycle of investigations Wuhan-Gates
His investigations was quoted also by The Gateway Pundit, Tasnim and others
He worked for many years for the magazine Art & Wine as an art critic and curator.